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mercredi 28 décembre 2011

Plus que d’une pénurie de lits, la psychiatrie souffre d’une mauvaise organisation.


« En trente ans, le nombre de lits d'hospitalisation complète en psychiatrie a chuté de plus d'un tiers ».
Un plan « psychiatrie et santé mentale » a été mis en place entre 2005 et 2010.


Objectif :
Le but de ce plan est de décloisonner la prise en charge en psychiatrie, en évitant l'hospitalisation à temps complet. Mais le recours à l’hospitalisation reste trop utilisé car il n’y a pas de solutions alternatives.

Constat :
Il y a trop d’hospitalisations à temps complet. Malheureusement, il n’y a pas assez de structures extra-hospitalières.
La cour a dressé un bilan mitigé pour ce plan : la prise en charge se base sur l’offre de soin alors qu’elle devrait se baser sur les besoins des patients.
Elle montre également qu’il n’y a pas une pénurie de lits en psychiatrie mais que la capacité d’hospitalisation complète est souvent saturée. La durée de séjour est trop longue (en moyenne 30 jours) et trop répétée.

Conséquences :
"L'absence de place en cas d'urgence conduit parfois à recourir à l'hospitalisation sans consentement".
Le personnel ne prend pas en compte le fait de pouvoir mettre les patients dans des structures extra-hospitalières.
« Beaucoup de patients pourraient être réorientés, soit dans des structures de soins alternatives, soit en structures médico-sociales, une fois leur handicap psychique reconnu ».

Cette forte occupation réduit la disponibilité de l'hôpital et augmente les coûts. Pour la Cour des comptes, il faut mieux organiser le secteur.

Ecrit par : Cloé
Source : le monde.fr