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mardi 31 janvier 2012

Caristix

Lorsque nous effectuons des analyses, lorsque des médicaments nous sont prescris, ou bien les bilans médicaux sont stockés dans des "classeurs" informatiques. Traiter ces bases de données un véritable challenge pour les gestionnaires.

"Stéphane Vigo, président  et cofondateur de Caristix a profité d'une restructuration de son ancienne entreprise, Cardinal Health, pour lancer sa propre entreprise au Québec."

Chaque services hospitaliers gèrent les données de leur patient à leur façon. Cependant pour composer le dossier médical d'un patient, il faut parfois un nombre important de système.

Même si c'est données sont gérées selon une norme internationale, le Health Level 7 (HL7), qui permet une flexibilité des données, cela empêche l'uniformisation des renseignements. Le gain de flexibilité gagné par l'important choix afin de décrire un critère ou un statut d'un patient complique le fusionnement des données. .

Caristix va permettre aux différents logiciels utilisé par les services hospitaliers de parler le même langage.

Pour ce Breton d'origine, la restructuration de l'effectif de Cardinal Health a été l'occasion de réaliser un vieux rêve : lancer son entreprise. 


Malgré les différentes solutions qui ont été mises en place pour centraliser et traiter les données, ou bien les normes qui permettent de standardiser les données, on peut se rendre compte qu'il reste beaucoup de défis afin d'obtenir une gestion des données efficace.



"La genèse vient d'un évènement malheureux qui s'est transformé en une occasion pour nous", raconte Stéphane Vigot.

écrit par Maxime
source : lapresseaffaires.ca

mercredi 25 janvier 2012


Circle Health va gérer un hôpital public



Au Royaume-Uni, le National Health Service (NHS, le service de santé publique) rémunère les hôpitaux principalement en fonction du nombre de patients traités.

L’hôpital de Hinchingbrooke a accumulé une dette de 45 millions d’euros à cause d’un manque de patients. Pour éviter sa fermeture, le NHS a décidé que l’hôpital va être géré par une entreprise privé car c’était le meilleur dossier déposé.
Dès le mois prochain, la société Circle Health va diriger cet hôpital mais ne compte pas privatiser : les employers vont rester dans l’entreprise avec les mêmes conditions salariales.

Comment compte-t-il remonter l’hôpital ?
D’après Ali Parsa (directeur de Circle Health) c’est une question d’organisation
  • Diviser le personnel en petites unités,
  • Réduire le nombre de salles d’opération et mieux les utiliser.

Exemple de productivité en hausse : M. Parsa a déjà une clinique où il a amélioré la productivité de 20% la première année en faisant en sorte que les visites des patients se fassent le même jour.

Quels sont les risques ?
Il y a deux risques qui inquiète les syndicats :
  • Soit Circle Health fait faillite et l’hôpital aura une dette encore plus importante,
  • Soit l’entreprise changera par la suite les conditions de travail des salariés.

Si Circle Health permet une amélioration de Hinchingbrooke, une vingtaine d’hôpitaux qui ont les mêmes difficultés financières, envisagent les mêmes changements.

Écrit par Cloé.
Source : Le Monde.

samedi 21 janvier 2012

L'Hôpital sud-francilien d'Evry ouvre enfin ses portes 

Dans un article précédent, on vous parlait "du fiasco du plus grand chantier sanitaire de France". Après 6 mois de retard, l'ouverture de l'hôpital sud-francilien d'Ivry (CHSF) a enfin eu lieu.

Pour rappeler les faits:
- nouveau mode de financement : Partenariat public privé (PPP),
- un budget considérable avait été débloqué pour ce chantier (1.2 milliard d'euros),
- un grand projet : 1 000 lits, 20 blocs opératoires et 2700 salariés.

 
Mais rien de s'est déroulé normalement pendant la construction de ce mastodonte hospitalier. En effet, ce projet confié par l'Etat à Eiffage en 2006, a viré au "bras de fer" ce qui a entrainé plusieurs mois de retard (dû à des malfaçons) et de nombreux recours en justice. Tout cela s'est déroulé dans une situation sociale explosive.

Les syndicats craignent que maintenant des postes soient supprimé pour faire des économies et pour payer le loyer du PPP. En effet, le loyer prévu était de 38 millions et il passera a 45 millions

Prêt à Accueillir les patients ?
L'ouverture de cet hôpital va s'étaler sur plusieurs mois :
- 100 patients accueillis à la fin de la semaine
- urgences ouvertes mi-février
- 800 patients accueillis fin Mars

Malgré tous ces problèmes, l'hôpital semble prêt techniquement, les malfaçons constataient ont été modifiés. Les parties public comme privé ont arrêté temporairement leurs discussions sur les PPP, mais la polémique de l'an dernier est oublié (on ne parle plus de sortir du PPP).

Action en justice en cours : 
Eiffage demande à être indemnisé de 175 millions d'euros pour les coûts qu'ont engendré les retards. Le cas sera prochainement traité devant le tribunal administratif de Versailles. L'hôpital aussi compte déposé une demande d'indemnisation.

Source : les Echos le 21/01/2012
Écrit par Carine.
                                                                                  

mercredi 18 janvier 2012

Les indicateurs de qualité dans les établissements de santé

La qualité des soins est la première attente des usagers. Évaluer la qualité des soins est une démarche fondamentale pour améliorer le système de soins. La France s’est dotée pour cela de plusieurs indicateurs. Ces indicateurs permettent un suivi dans le temps et des comparaisons entre établissements, facteurs d’amélioration de la qualité et de sécurité des soins.

Actuellement, il y a deux grandes familles d’indicateurs :
  • Les indicateurs de qualité généralisés par la HAS, appelés "QUALHAS".
  • Les indicateurs relatifs aux infections nosocomiales sous l’appellation "tableau de bord des infections nosocomiales".

La démarche

Le ministère chargé de la santé et la HAS mettent en œuvre un recueil d’indicateurs de qualité des soins dans les établissements de santé (hôpitaux et cliniques). L’utilisation de ces indicateurs de qualité vise 4 objectifs d’utilisation :
  • Fournir aux établissements de santé de nouveaux outils et méthodes de pilotage et de gestion de la qualité
  • Répondre à l’exigence de transparence portée par les usagers
  • Aider à la décision et au pilotage des politiques d’intervention à l’échelon régionale et nationale 
  • Simplifier et améliorer la procédure de certification
Les établissements de santé recueillent les données sur la base d’une méthodologie nationale et saisissent les données sur une plateforme. Cette dernière calcule les données qui sont ensuite diffusées. L’affichage permet de comparer un établissement de santé à un autre.

La généralisation des indicateurs

Les indicateurs sont expérimentés auprès d’un panel d’établissements de santé. La politique de généralisation des indicateurs est suivie par un comité de pilotage du ministère mis en place le 16 février. Ce comité est composé de représentants pluridisciplinaire. Ses objectifs sont d’échanger sur les travaux en cours et de valider les orientations nationales en matière d’indicateurs de qualité.


www.sante.gouv.fr
Écrit par clément

jeudi 12 janvier 2012


le Gard déploie le dossier médical personnel


7 hôpitaux du Gard se lancent dans l’aventure du dossier médical personnalisé (DMP). En phase test sur 33 territoires, le DMP est officiellement déployé en Languedoc‐Roussillon à partir du CHU de Nîmes et des 6 établissements de la Communauté Hospitalière de Territoire Cévennes Gard Camargue . A ce jour, plus d’une centaine de dossiers ont été créés,principalementau CHU Nîmes et au CH de Bagnols sur Cèze.

 Qu’est ce que le dossier médical personnel ?


Le dossier médical personnel (DMP) est un dossier informatisé, conservé auprès d'un hébergeur de données de santé agréé.
Il a pour but de favoriser la coordination, la qualité et la continuité des soins, gages d'un bon niveau de santé.
Le patient, décide librement de le créer, d’y ajouter et de consulter des documents, et de permettre aux professionnels de santé qui le suivent d’y accéder via leur carte  CPS et selon la matrice d’habilitations définie par l’ASIP Santé.
Après une 1ère phase de généralisation du DMP, qui devrait se dérouler jusqu'en 2013, le cadre réglementaire devrait être précisé.
Le DMP est mis en place par le ministère de la santé et géré par l’Agence des systèmes d’information partagés de santé (ASIP Santé).
  

Parmi les 267 territoires candidats à l’appel à projet ASIP , Pourquoi le Gard a-t-il été retenu ?

Parce que ce département bénéficie

  • d’une culture informatique hospitalière bien ancrée :
 A Nîmes le dossier de soins et médical sont déjà informatisés à 100%. Techniquement, le CHU de   Nîmes a la possibilité d’alimenter automatiquement le DMP via son propre logiciel : Clinicom.

  • d’une belle expertise en télémédecine :
Aujourd’hui, le CHU réalise environ 320 visioconférences par an pour 500 heures de communication. Cela représente presque deux visioconférences par jour ouvrable d’une durée de 2 heures.


Il y a 100 000 euros pour couvrir les investissements techniques, la communication et la gestion de projet. La création du DMP est d'ores et déjà possible, au bureau des entrées des établissements publics de santé du Gard ou auprès des médecins traitants équipés. 


En améliorant l’accès aux informations pertinentes, et en donnant la possibilité de mémoriser les données de santé, le DMP pourra également, à terme, permettre d’éviter des examens redondants ou des visites inutiles chez un professionnel de santé. A ce jour, près de 70 000 DMP fonctionnent en France.

Pensez vous que ce nouveau carnet de santé numérique assurera la confidentialité des données médicales du patient? Ainsi que ses libertés de droit privée?


                                                                                                                        écrit par Pierrick
                                                                                                                                                         www.reseau-chu.org