Rechercher dans ce blog

jeudi 27 octobre 2011

« Hôpital numérique » : La DGOS lance une démarche innovante

La DGOS (Direction générale de l’offre de soins) à pour but de moderniser le Système d’Information Hospitalier (SIH) qui est destiné à faciliter la gestion de l’ensemble des informations médicales et administratives d’un hôpital. 
Celui-ci n’est plus à la hauteur de la politique d’amélioration de soins qui est actuellement menée. L’objectif de cette politique est une réorganisation des soins avec une meilleure accessibilité aux soins pour tous citoyens (soins urgents, continuités des soins…) mais aussi un développement de l’e-santé (système d’échange et de partage des données médicales).

Pour cela elle a mis en place un programme appelé Hôpital Numérique. 

Qu’est ce que le programme numérique ?
C'est une feuille de route pour les systèmes d'informations hospitalières (SIH), lancé par le ministère de la santé.

Quels sont ses axes stratégiques ?
Plus d’implication des dirigeants et cadres de santé en matière de système d’information (SI)
Les SI doivent être traités comme une stratégie globale et un investissement stratégique au sein des établissements.

Former les professionnels de la santé sur les SI
Insertion d’un module obligatoire de SI lors de leur formation initiale et continue et permettre une diffusion du savoir

Permettre aux industriels de proposer aux établissements des outils pour la mise en place des SI
Faciliter et encadrer le partage des besoins concernant la mise en place des SI, soutenir l’innovation…

Le financement de ce programme
Un soutien financier sera accordé aux établissements qui s’engageraient à atteindre les objectifs fixés.

 www.santé.gouv.fr
Ecrit par  Pierrick

vendredi 21 octobre 2011

Le fiasco du plus grand chantier sanitaire de France

Un hôpital flambant neuf à l'arrêt

     Le centre hospitalier sud-francilien (CHSF) devait être un modèle du partenariat public-privé (PPP). Un PPP est un mode de financement par lequel une autorité publique fait appel à des prestataires privés pour financer un équipement du service public.
Cet hôpital contient plus de 2000 blocs opératoires, une maternité pouvant accueillir jusqu'à 4000 naissances et devrait employer 2700 salariés.
Mais à ce jour, l'emménagement n'a toujours pas eu lieu et les blocs opératoires restent vides.


Un gouffre financier

    Le projet qui ne devait pas dépasser les 760 millions d'euros, atteint aujourd'hui près d'1,2 milliard d'euros. En effet, le bâtiment n'était pas conforme à ce qui était demandé: les experts ont noté plus de 8000 malfaçons.


Les PPP devaient permettre une construction plus rapide et moins coûteuse. On peut ici parler de fiasco car, comme l'a dit la secrétaire du syndicat Sud Santé : "Au final, c’est plus long et plus cher. On paie même le loyer d’un bâtiment qu’on n’occupe pas…"

 www.lejdd.fr

écrit par Carine

vendredi 14 octobre 2011


Le dépistage du cancer du sein

 
Dans plus de 9 cas sur 10 le cancer du sein peut être guéri lorsqu’il est détecté précocement !
La mammographie joue donc un rôle primordial dans l’efficacité du dépistage car selon les études  du CIRC (centre international de recherche sur le cancer) la mortalité serait réduite de 20% à 30%.
En France l’objectif premier est de permettre à toutes les femmes d’avoir un suivi gratuit. Pour une meilleure efficacité de l’examen il est très fortement recommandé de renouveler régulièrement le dépistage. En 2007 et 2008 plus de 28000 cancers ont été détecté .Ce programme peut encore être amélioré par une meilleur médiatisation des actions de prévention.

C’est pourquoi un programme de dépistage est organisé selon une procédure bien précise : tous les 2 ans, les femmes âgées de 50 à 74 ans reçoivent un courrier pour se faire dépister. On leur propose une mammographie et un examen clinique des seins  remboursés intégralement par l’assurance maladie. Si une anomalie est détectée on prévient immédiatement la patiente et un bilan diagnostique est effectué.

En 2010, 52% des femmes ont participé au dépistage organisé du cancer du sein. Ce taux a augmenté depuis 2008 et se stabilise actuellement.

En France, la participation au dépistage n’est pas la même partout. Certains départements atteignent 70% mais Paris détient le taux le plus faible (27%). Un plan cancer 2009-2013 est donc réalisé. Il a pour but de favoriser l’adhésion dans les programmes surtout dans les départements ayant les taux de participation les plus faibles.

sources: www.sante.gouv.fr ; www.flickr.com